L’action « Jeux de sons, jeux de signes » s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans, en école, maison de quartier ou accueil de loisirs. Ludique et concrète, elle leur permet de découvrir les gestes de prévention à adopter pour conserver une bonne audition tout au long de leur vie.
Ils sont une dizaine d’enfants à participer à l’action « Jeux de sons, jeux de signes », ce jour-là à Lons-le-Saunier. Cyrielle Fauvey, responsable de projet prévention et promotion de la santé, a pour mission de sensibiliser le groupe aux dangers que peut représenter le son et aux moyens de s’en protéger.
Durant 1h30, les enfants partent à la découverte de leur environnement sonore, accompagnés par deux personnages : Louis et Mélodie. L’animation est jalonnée par différentes activités : reconnaissance auditive, découverte d’une échelle sonore… De manière ludique, les jeunes participants appréhendent leur environnement sonore : ce qu’est le son et les décibels, comment fonctionnent les oreilles et comment protéger son audition.
Du monde des entendants, ils cheminent ensuite jusqu’au monde des sourds. Grâce à des activités de mimes, puis des notions de langues des signes française (LSF), ils découvrent une autre manière de communiquer.
Pourquoi cette action ?
Chez les jeunes, l’écoute de musiques amplifiées (casques, concerts, etc.) et les écrans constituent les principales sources d’exposition au bruit. Souvent longues et élevées, ces expositions peuvent engendrer des lésions irréversibles (surdité précoce, hyperacousie, acouphènes) et des difficultés invalidantes (troubles du langage et des apprentissages, décrochage scolaire, impact sur les relations sociales).
D’où l’importance de permettre aux jeunes enfants de faire l’acquisition des bons gestes et réflexes pour préserver leur capital auditif tout au long de leur vie.
Quel est l’impact sur les enfants ?
Chaque séance est évaluée. Les avis, des élèves et des enseignants, recueillis par questionnaires, font apparaître des résultats positifs. Ils soulignent notamment l’aspect ludique de l’animation et ses bénéfices sur les participants.
Globalement, ils ont acquis les connaissances de base sur le son et des compétences pratiques pour mieux appréhender les situations à risques dans leur quotidien :
- 64% ont mémorisé les risques d’un traumatisme sonore.
- 86% savent désormais comment protéger leur audition.