La santé a été l’oubliée des débats de l’élection présidentielle. Quand sera-t-il pendant la campagne des législatives dans notre région ? La Mutualité Française Bourgogne souhaite connaître les engagements de nos futurs députés pour préserver l’accès à des soins de qualité pour tous.
La Mutualité Française Bourgogne poursuit sa mobilisation pour placer la santé au cœur des débats et des préoccupations de nos futurs gouvernants. Sa Présidente, Monique Augé, a adressé une lettre aux candidats aux élections législatives de 2012 dans la région. Elle les interroge sur leurs perspectives et leurs engagements en réponse à 5 questions essentielles pour le mouvement mutualiste en matière de santé :
- Quels engagements comptez-vous prendre pour assurer le retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité Sociale et mettre fin au report de nos dépenses de santé sur les générations futures ?
- Comment envisagez-vous de mettre un terme à la différence entre les prix réels et les bases de remboursement, phénomène qui se banalise et s’amplifie risquant ainsi de conduire l’ensemble des secteurs à la situation que nous connaissons pour l’optique, domaine dans lequel l’Assurance maladie ne rembourse plus que 4% de la dépense ?
- Quelle réponse apporterez-vous aux personnes en situation de perte d’autonomie et à leur entourage ?
- Êtes-vous prêts à donner la possibilité aux mutuelles de contractualiser avec les professionnels de santé dans l’objectif de garantir aux Français des soins de qualité au meilleur prix ?
- Enfin, quelles solutions envisagez-vous pour favoriser l’accès à une mutuelle et mettre ainsi en œuvre le droit à une garantie complémentaire solidaire pour chacun ?
Pour la Mutualité Française, il n’est pas acceptable qu’en 2012, de plus en plus de Français doivent renoncer à des soins ou les reporter. Si ce sont les plus modestes, les plus fragiles qui paient le plus lourd tribut de la dégradation de l’accès aux soins, le phénomène s’aggrave et s’étend désormais aux jeunes, aux classes moyennes et aux retraités.
Si nous ne voulons pas tirer définitivement un trait sur notre système de protection sociale, il faut agir maintenant !