Interpellés fin mars par la Mutualité Française sur leurs engagements en matière de santé et de protection sociale, huit candidats à l’élection présidentielle ont répondu au mouvement mutualiste. Parmi eux les deux candidats au second tour qui sont de nouveau pris à partie par la Mutualité Française dans une campagne presse diffusée les 24 et 25 avril.
Ces annonces publiées dans les quotidiens de Bourgogne le 25 avril utilisent les slogans et le graphisme des affiches de campagne des deux candidats en lice pour la présidence de la République pour placer l’accès aux soins au cœur de la campagne.
« La France sera forte… si elle garantit l’accès de tous à des soins de qualité », « Le changement, c’est maintenant… si on garantit maintenant l’accès de tous à des soins de qualité », affirme la Mutualité Française.
« Dans la France de 2012, de plus en plus de Français doivent renoncer à des soins ou les reporter », argumente la Mutualité dans ces annonces. Ainsi, plus de 15 % de nos concitoyens renoncent ou reportent des soins pour des raisons financières.
Huit candidats ont répondu à la Mutualité Française
Pour combattre cette évolution, la Mutualité a formulé en avril une série de propositions articulées autours de trois axes : renforcer le rôle du médecin traitant dans le parcours de soins ; combattre l’augmentation des restes à charge ; garantir à chacun une complémentaire santé à tous les âges de la vie.
Le Président de la Mutualité Française, Étienne Caniard a interpellé les candidats à l’élection présidentielle pour connaitre leurs engagements sur cinq « questions essentielles » de santé et de protection sociale. Huit d’entre eux ont fait connaître leur position.
Parmi eux les candidats au second tour : François Hollande et Nicolas Sarkozy
Leurs réponses :