Des professionnels réunis au sein du Cluster GA2B pour une expérimentation innovante sur la QAI dans les écoles

Depuis 2017, un Cluster s’est réuni autour de l’organisme GA2B, ‘’le’’ réseau bourguignon des équipements du bâtiment. Du diagnostic à l’évaluation, en passant par la mesure, la préconisation et l’offre de solutions innovantes, les entreprises du groupe de travail « QAMBI » (Qualité des AMBiances Intérieures) répondent aux enjeux importants de la qualité des ambiances intérieures et de la santé.

Actuellement, elles mènent ensemble une expérimentation dans les écoles maternelles et primaires de Neuilly-les-Dijon (Côte-d’Or). L’objectif est de mesurer, en continu, la qualité des ambiances, telles que : la qualité de l’air, le bruit, la luminosité, la température, l’humidité, le confort. Ainsi les résultats obtenus permettront, à court terme, de modifier les «mauvais» usages et comportements des occupants. A terme, ils permettront de préconiser des améliorations (ventilation, traitement, régulation, acoustique, couleurs, etc.). Ceci dans le but de rendre les salles de classes plus confortables et propices à l’apprentissage.

Enfin, les entreprises du cluster prévoient d’accompagner les communes à la bonne réhabilitation de leurs bâtiments. Ceci en vue de réaliser des économies d’énergie et d’intégrer la réglementation qui entrera en vigueur dès 2018.

Membres du groupe de travail QAMBI

• ABB
• ALLUCYNE
• ARCOM
• BEFR
• C2IP
• CIE DUPAQUIER
• COMMUNE DE NEUILLY-LES-DIJON
• DEKRA INDUSTRIAL
• DEMONGEOT SAS
• EDF ENTREPRISES
• ENR’CO CONSEILS (pilote de l’expérimentation)
• FAFCO
• MUTUALITÉ FRANCAISE BFC, à travers son service CMEI
• NANOSENSE
• SAB ACOUSTIQUE
• SDME
• SYSTEMIC
• TRIO2SYS
• UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
• WAGO

Forum QAMBI (Qualité des AMBiances Intérieures)

Depuis début 2017, différentes campagnes de mesures ont été menées. Les premiers résultats seront présentés aux institutionnels et professionnels lors du forum QAMBI, le 19 décembre 2017 à Neuilly-les-Dijon.

Au programme de la journée, de 8h30 à 18h : conférences, démonstrations, présentation des coffrets, mesures et visualisation en temps réel, animation sur stands des entreprises du GA2B.

Les inscriptions pour l’événement se font via ce formulaire en ligne (nombre de places limité).

Infos auprès du GA2B : mmarchesiello@ga2b.fr

Les missions du CMEI de la MFBFC dans le cadre de cette expérimentation

La Mutualité Française BFC, à travers son service de Conseil Médical en Environnement Intérieur, est partenaire du Cluster depuis avril 2017.

C’est pourquoi, les conseillères médicales en environnement intérieur ont réalisé 2 campagnes de mesures au printemps et à l’automne comprenant les analyses suivantes :

• Mesure de l’hygrométrie et température au sein des locaux
• Prélèvements fongiques d’air et de surface, à partir de l’impacteur MAS 100 et écouvillons.

Les analyses sont réalisées par le laboratoire de parasitologie et mycologie du Dr Gabriel Reboux au CHRU de Besançon.

En parallèle les produits pouvant présenter un risque en matière de pollution de l’air intérieur sont répertoriés. D’une part les produits utilisés dans le cadre d’activités diverses (peinture, colles…), d’autre part les produits d’entretien et leur fréquence d’utilisation.

Le confort dans les bâtiments, une préoccupation majeure

Depuis décembre 2011, 2 décrets (voir ci-dessous) imposent une surveillance de la QAI dans les ERP (écoles, crèches, centres de loisirs, complexes sportifs, centres aquatiques …).

Dès lors, il s’agit d’évaluer les moyens d’aération des bâtiments et de réaliser une campagne de mesures. Ces mesures concernent les substances représentatives des enjeux de la QAI :  benzène, formaldéhyde et dioxyde de carbone.

En effet, les lacunes sont réelles : suite à plusieurs études dans les écoles et crèches, l’OQAI (Observatoire de la Qualité de l’Air (OQAI) observe depuis sa création en 2001, que seuls 31% des établissements présentaient une situation excellente en matière de QAI.

Ainsi, le Ministère de l’écologie et du développement durable estime à 20 milliards d’euros le coût sanitaire de la mauvaise qualité de l’air intérieur en France. Les composés organiques volatiles, les particules, le radon, les moisissures, les nuisances olfactives ou encore l’humidité représentent autant de facteurs pouvant affecter la santé des occupants d’un bâtiment. Ces facteurs sont d’autant plus dangereux lorsqu’ils concernent des enfants âgés de 2 à 8 ans, période de développement des alvéoles pulmonaires.