Avec Mini-Anne, apprenons les gestes qui sauvent

Selon les études, quatre personnes sur cinq qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de gestes de premiers secours grâce à un témoin de la scène.

Alors que 95% des Norvégiens et 80% des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, le Centre d’analyse stratégique (CAS) estime à 1,5 million le nombre de Français initiés à ces techniques de secourisme. Trop peu quand on sait que l’action d’un témoin peut être décisive pour la survie en cas d’accident…

Pour améliorer la situation, la Mutualité Française Bourgogne propose des formations PSC1, ainsi que des formations Mini-Anne, de deux heures. Ce mercredi 29 octobre, de 10h à 12h, dix personnes, adhérentes de la MGEN, étaient présentes pour assister à une formation commentée par un secouriste de la Croix Rouge de Quetigny.

Mini-Anne, un kit d’autoformation à la réanimation cardio-pulmonaire (ou RCP) et à la défibrillation

Validée par le Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC), la mallette Mini-Anne permet à chacun de s’auto-former aux gestes de premiers secours. Elle contient :

  • 1 mannequin de formation Mini Anne,
  • 1 DVD d’enseignement au secourisme,
  • 1 défibrillateur automatisé externe factice,
  • 1 téléphone factice,
  • 2 voies respiratoires de rechange,
  • 1 boîte de rangement avec mode d’emploi.

MiniAnne-Quétigny_29oct2014_boite

A l’issue de la formation, chaque participant a pu repartir avec son propre kit de formation Mini-Anne, offert par la mutuelle MGEN. Il est ainsi encouragé à pouvoir former à son tour au moins deux à trois personnes.

Trop d’accidents et trop peu de secouristes…

Chaque année, on estime à 50 000 le nombre d’arrêts cardiaques, 190 000 le nombre d’AVC nécessitant une prise en charge dans les 90 minutes, et à 11 millions de blessés et 19 000 le nombre de décès par accidents domestiques.

Aujourd’hui, l’accès public à la défibrillation est une réalité en France. Selon la Croix-Rouge, en 2009, 9 français sur 10 savaient ce qu’est un défibrillateur mais 1 sur 3 ne se sentaient pas prêt à l’utiliser. Parmi eux, 88 % d’entre eux ne voulaient pas s’en servir car ils n’étaient pas formés.

Or, sans une prise en charge immédiate, plus de 90 % des personnes victimes d’accidents cardiaques en meurent.

Ainsi, une rapide familiarisation avec un  défibrillateur, telle que les formations PSC1 ou Mini-Anne dispensées par des professionnels,  permet de mettre rapidement les personnes en confiance en les initiant à son utilisation, simple et à la portée de tous.

Le bon réflexe pour sauver une vie : appelez les secours

En cas d’accident grave, votre premier réflexe sera d’appeler de l’aide. Plusieurs services d’urgence restent en alerte 24 heures sur 24. Les pompiers (en composant le 18), interviennent pour tous les accidents et bien évidemment en cas d’incendie. Le Samu (le 15) gère les problèmes de santé.

En contactant les secours, il vous faudra exposer la situation en quelques mots. Vous devrez fournir votre numéro de téléphone, donner une localisation précise de l’endroit de l’accident, décrire la situation et l’état de la victime, les dangers liés à l’environnement, le nombre de personnes blessées, sans oublier de préciser ce qui a déjà été fait sur place et de répondre aux questions de l’opérateur.

Plus vous serez précis, plus vous ferez gagner du temps aux secours.