Penser sa fin de vie en toute dignité : participez à notre webinaire le 3 novembre

La Mutualité Française Bourgogne-Franche-Comté prend part au débat sur la fin de vie. Elle organise le 3 novembre un webinaire pour aborder les politiques publiques en matière de soins palliatifs, la légalisation de l’euthanasie, ou encore les réflexions éthiques qu’elle engendre.

La Mutualité Française Bourgogne-Franche-Comté prend part au débat sur la fin de vie en proposant un webinaire dans lequel il sera question des politiques publiques en matière de soins palliatifs, de la légalisation de l’euthanasie, ou encore des réflexions éthiques engendrées par la fin de vie. Seront réunis :

  • Jean-Luc ROMERO-MICHEL : conseiller régional d’Ile de France ; adjoint à la maire de Paris en charge des Droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations ; président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ; délégué général de l’association des Elus locaux contre le Sida (ELCS) ;
  • Docteur Jean-Pierre QUENOT : chef de service-réanimateur au CHU de Dijon ; co-directeur de l’Espace de Réflexion éthique régional Bourgogne-Franche-Comté ; chercheur (thèmes de recherche : les directives anticipées et les processus décisionnels) ;
  • Docteur Imad SFEIR : directeur médical de la Mutualité Française Bourguignonne SSAM.

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Contexte

Ces dernières décennies, le débat sur la fin de vie a rencontré le débat grand public. Longtemps cantonné à la sphère privée, pour des raisons culturelles ou religieuses, le malaise exprimé pour parler de la mort a, aujourd’hui, quasiment disparue et fait l’objet de nombreux débats mais aussi de nombreuses polémiques.

La Mutualité Française a souhaité prendre part au débat. Pour ce faire, elle a auditionné pendant plusieurs mois des acteurs intervenant sur la problématique de la fin de vie au sein de l’Espace fédéral d’éthique. La méthode retenue, respectueuse et progressive, a permis de trouver des points de compromis, bien que des hésitations demeurent, pour fédérer une orientation cohérente avec la posture fédérale quant à la liberté de choix et l’égalité des droits.

De plus, afin d’illustrer les travaux menés sur la fin de vie, une enquête a été réalisée auprès des services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM) afin d’avoir une approche concrète de la manière dont est appréhendée la fin de vie en Mutualité.

La Mutualité Française, soucieuse de la liberté des individus, a placé le respect du libre choix de la personne jusqu’à sa fin de vie au cœur de son positionnement.

Ainsi, elle appelle les pouvoirs publics à :

  • Développer de manière urgente l’offre de soins palliatifs pour assurer son égal accès pour tous et sur tout le territoire, à domicile comme en établissement ;
  • Mettre en place des campagnes de promotion des directives anticipées et mieux accompagner leur rédaction, dispositifs essentiels pour respecter le libre choix de sa fin de vie, sous réserve que les directives anticipées soient opposables, et soient recensées dans un fichier public national ad hoc ;
  • Créer un droit effectif à pouvoir choisir sa fin de vie, par l’euthanasie, en encadrant le recours pour éviter toute dérive, et garantir la clause de conscience des médecins ;
  • Former les professionnels de santé pour leur permettre de mieux appréhender et accompagner la fin de vie des patients.

Forte de ses établissements sanitaires et médico-sociaux répartis sur tout le territoire, la Mutualité Française entend prendre toute sa part afin de :

  • Développer les services de soins palliatifs dans ses établissements ;
  • Améliorer la formation des équipes soignantes sur la thématique de la fin de vie ;
  • Favoriser le recours aux directives anticipées, par un accompagnement éclairé des adhérents.

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